lundi 1 février 2010

Lettre au STAR

Madame, monsieur


Je vous écris cette lettre pour vous témoigner le désarroi que j'éprouve face aux services et au traitement que m'accordent votre société ces derniers mois, et tout particulièrement ce matin.

L'année scolaire dernière, j'avais acheté un abonnement annuel. Cette année scolaire, comme j'utilise le train pour me rendre à Ker Lann, je dispose d'un abonnement mensuel Unipass jeune Z1 que j'ai jusque là, réactivé chaque mois.


Cependant, depuis quelques semaines, ma carte Korrigo avait un fonctionnement de plus en plus aléatoire et collectionnait les messages d'erreur à vos horodateurs. Entre autres : « erreur d'écriture carte » (j'en déduisais que c'était les bornes qui ne fonctionnaient pas, puisque c'était l'écriture qui posait problème), « lecture impossible », etc... L'ayant pourtant toujours soigneusement conservée dans sa pochette, dans mon portefeuille, j'ai décidé un jour de la changer, redoutant de tomber sur un contrôle où l'on puisse m'infliger une infraction pour non-validation, validation qui aurait été de toute façon impossible en raison du matériel défectueux que vous me louiez.

Je me rendis donc à l'agence du Pré Botté, où je fis changer ma carte sans frais « gracieusement » (sic !) après que l'ont m'ait tout de même mentionné que le prochain changement « me coûterait 8€ », sous entendant que le défaut venait de moi.


Ravi de ma nouvelle carte, je pris le métro pour rentrer chez moi, et fit alors face à un message jusque là jamais observé sur votre horodateur : «
titre interdit sur cette ligne ». Je crûs à une nouvelle erreur, et repassai ma carte à nouveau : même erreur. Parallèlement, un collègue disposant exactement du même titre de transport, et âgé d'un an de plus que moi, n'avait lui aucun problème. Il en découle que le problème venait encore une fois de la carte et non pas du titre ni de mon âge, et donc que le message affiché était faux.

N'ayant pas le temps de retourner à l'agence et ne voulant pas payer un ticket pour un trajet que j'avais déjà payé ainsi que tous les autres de ce mois, je fis fi du dit message et pris le métro comme à l'accoutumée. S'en suivent quelques jours où je n'ai pas le temps de passer à l'agence et où je passe 5 minutes à chaque montée de métro à expliquer aux « amistar » ma situation, certains d'entre eux allant jusqu'à me prendre de mon temps pour aller vérifier ma carte dans les bornes de rechargement, et constater, pantois, la présence effective du titre, avant de me laisser passer...

Je suis alors retourné à l'agence, ai expliqué mon problème, et votre employée m'a dit qu'elle ne le comprenait pas, ne pouvait rien y faire, et «qu'il venait probablement de vos bornes ».
J'ai répliqué que c'était impossible étant donné la situation de mon collègue, mais ceci ne fit pas avancer les choses. Je suis retourné une troisième fois à l'agence peu après, et je n'ai obtenu que le même discours, et donc, aucun règlement du problème et remplacement du matériel défectueux. J'ai alors décidé de continuer de « valider » de façon automatique au cas où cela fonctionnerait à nouveau un jour, mais était bien obligé d'ignorer à chaque fois ce message erronés et inutile.


À savoir, ce problème m'empêchait aussi de savoir la date limite de validité de mon titre, puisqu'habituellement je le lisais lors de la validation. C'est ainsi qu'arriva le problème de ce matin, où je me fis contrôler puis sanctionner à 7h55 à la sortie d'un bus à Beaulieu. J'ai expliqué mon problème à votre agent (une personne tout à fait sympathique qui m'a écoutée et m'a dit d'expliquer cela au bureau des infractions), puis aujourd'hui même vers 14h, suis allé au bureau expliquer la situation, après avoir rechargé ma carte (le titre s'avérait être périmé depuis seulement minuit !)


On ne m'a facturé « que des frais de dossiers » de 15€ au final, ce qui est la moindre des choses. Cependant, je m'oppose tout de même à cette « sanction » qui finalement n'en est pas une, puisque ne consiste apparemment qu'en un dédommagement technique que je vous devrais, Or, d'une part je vois difficilement comment cette aventure a pu vous engendrer 15€ de frais de dossier, puisqu'elle a consisté, pour vous, en trois lignes d'encre et un morceau de papier (et certes, quelques procédures derrière, probablement.)

D'autre part, de mon côté par contre, elle a consisté en quatre trajets et longs temps d'attente, au final complètement inutiles, à votre agence ; ce pour ne pas résoudre mon problème de carte défectueuse, mais même au final l'aggraver et aboutir ici.

Je suis profondément outré par la tournure qu'a pris ce problème qui au final ne consiste qu'en un matériel défectueux que vous m'avez loué, et je souhaiterais donc être remboursé de ces 15€ de frais de dossier, qui ne correspondent absolument pas à une répression de fraude (idée dont l'existence est certes tout à fait normale dans une entreprise de transport), mais que je vois plutôt (personnellement, et pour l'occasion) comme une source supplémentaire de profit malhonnête.
Je pense avoir fait beaucoup plus d'efforts de mon propre côté pour résoudre un problème que
vous deviez résoudre (vos employés n'ont strictement rien fait au final), et il est scandaleux que ce soit à moi de payer des « frais de dossier », d'autant plus que j'ai payé absolument tous mes voyages (libre à vous de vérifier que le calendrier de l'année, hormis les vacances, est à peu près complètement couvert par mes abonnements) à ce jour excepté celui-ci, et que mes circonstances étaient pour le moins atténuantes.


Pour finir, je souhaite aussi mentionner une baisse de la qualité du service général dans les transports que j'ai pu observer. Maintes fois, il m'est arrivé de voir des bus partir au moins plus de cinq minutes en avance (m'ayant occasionné par exemple 20 minutes d'attente dans le froid et avec de la nourriture à La Poterie, pour retourner à la gare) ou de ne pas s'arrêter alors que j'étais à l'arrêt de bus, certes seul mais faisant signe, de partir alors que j'arrivais juste devant la porte (situation assez étrange !) et il m'est même arrivé une fois de me retrouver dans un bus qui ne s'est pas arrêté à un arrêt demandé, qui pourtant était sur son chemin, le bus étant un 57, et l'arrêt étant Pont de Nantes.


Tous ces éléments me font grandement réfléchir à l'éventualité de ramener ma propre voiture à Rennes lors des prochaines vacances, faisant de fi de l'écologie et du côté pratique que je soutiens pourtant amplement dans le principe des transports en commun.



En vous remerciant d'avoir eu le courage de me lire jusqu'ici, et en l'attente d'une réponse positive, sinon au moins d'explications sincères (ces 15€ ne m'empêcheront pas de manger certes, car je suis un étudiant salarié, mais pour côtoyer au quotidien d'autres étudiants dont ce n'est pas le cas, certaines personnes pourraient être bien plus embêtées techniquement par une telle situation), je vous souhaite une bonne journée.

jeudi 1 octobre 2009

Song to Bobby

Hey hey good old Bobby I wrote you a song
'bout a crazy world to which we belong
It's cold and it's odd, and it's hungry
and it's thirsty and wrong.

For all dreamers like you
Blowin' in my harp
Is the best I can do
Findin' words sharp enough
Somethin' rough I've been through.

For all writers and poets like you
Who don't care for the kings
But weep for the stars
The stars, my guitars
And my strings
that's my due.

To all your likewise Woody, Johnny and Johann too
To all the men that look at the world
But don't care, 'til it stands and it twirl
But could sing, If only one wolf howl.

I'm leaving tomorrow for I can't stand away
You, the sky, the land and the day
Down the crossroads I'm gonna go
For takin' some time
to find where to grow.

jeudi 13 août 2009

1

Apocraphon and Apollyon
Abaddon
All abandoned
Then I saw in myself the bowl and a gun
And the glory that was to come
- Current 93


Lute se réveilla en sueur. Il jeta un œil à l'heure digitale la plus proche de son champ de vision. Ses yeux ne voulaient pas accommoder : trop fatigués, trop loin. Il se pencha laborieusement le plus possible sans tomber de son lit, quitte à se tenir sur ses mains posées au sol, et aperçut un chiffre qui pourrait soit être 3, soit 9. Considérant son état de fatigue, il opta pour 3 et décida de se rendormir.

Réveil à nouveau. Cette fois, peu lui importait l'heure : son corps ne manifestait aucune fatigue et donc lui affirmait qu'il avait assez dormi. Lute se leva, et resta vaguement assis quelques minutes dans le noir à contempler le néant. Soudain, il soupira. Longuement. Puis tâtonna quelque peu sa table basse et prit en main son téléphone qui était posé là. Il regarda vaguement l'écran. Le téléphone sonna : appel en cours, numéro inconnu. Lute attendit la fin de la sixième mesure de cette suite de Bach qu'il adorait par dessus tout, puis porta le combiné à son oreille et appuya sur un bouton, coupant à son grand désespoir sa sonnerie.

-Monsieur Lute ?
-Oui.
-Il est temps.
-Certainement.

Lute raccrocha, puis enfila les premiers sous-vêtements qu'il vit, une paire de jeans noirs et un t-shirt. Il mit son téléphone dans sa poche, et sauta dans ses chaussures, sans faire ses lacets qui de toute façon auraient profité de la première occasion pour se défaire, et sortit de chez lui. Il hésita l'espace d'une seconde entre l'ascenseur et les escaliers, mais fit comme d'habitude. Arrivé au rez-de-chaussée, il passa devant sa boîte aux lettres, mais ne l'ouvrit pas. C'était inutile.

Scratch. Le tonnerre tonna, la pluie tomba. Une pluie diluvienne, et acide, qui le trempa jusqu'aux os pendant les quelques secondes qu'il mit à rejoindre le coin de sa rue. Il renifla, et secoua ses cheveux en bataille pour en évacuer un peu l'eau. Une voiture d'un blanc des plus éclatants et parfaitement propre arriva du coin de la rue adjacente, jusque devant ses yeux. Il jurait de ne pas l'avoir vu venir.

Clic. La condamnation centralisée venait de lui sourire et de lui permettre d'entrer.

Il prit en main la poignée de la porte arrière, sourit l'espace d'un instant, leva les yeux au ciel, apprécia un dernier instant la pluie sur son visage, les nuages, le grondement du ciel, l'air frais, la Terre. Il ouvrit la porte.

Il ne savait absolument pas à qui appartenait cette voiture. Il ne savait absolument pas pourquoi elle était là. Il ne savait absolument pas qui l'avait appelé.

Mais il savait qu'il devait ouvrir cette porte.

It's not dark yet, but it's getting there

I've been down on the bottom of a world full of lies
I ain't looking for nothing in anyone's eyes
Sometimes my burden seems more than I can bear
It's not dark yet, but it's getting there

I was born here and I'll die here against my will
I know it looks like I'm moving, but I'm standing still
Every nerve in my body is so vacant and numb
I can't even remember what it was I came here to get away from
Don't even hear a murmur of a prayer
It's not dark yet, but it's getting there.
Bob Dylan

vendredi 17 juillet 2009

Musique de pécore

Il y a quelques temps, j'ai entendu quelqu'un parler de "musique de pécore" en entendant Shelter from the storm. Non. Ca c'était de la folk mon garçon. La musique de pécore, c'est la country. Mais t'as raison, Dylan en a aussi fait. Un album. Il paraît même que c'est son préféré à lui même.

Moi je l'aime beaucoup.

Je fais donc une critique de Nashville skyline, alors je me suis dit que je vais la poster ici. Je mets un lien Spotify pour écouter l'album pour les pros comme moi qui ont Spotify Rolling Eyes . À chaque titre je mettrai aussi un lien vers le site officiel de Dylan, où on trouve les paroles (vital !), et toute sa discographie gratuite en streaming. (Les liens porteront vers les chansons en question en plus, que demander de plus !)

Au plan du jour : Nashville skyline de Bob Dylan. (Site officiel : http://www.bobdylan.com/music/nashville-skyline)

Parue en 1969, cette galette de même pas 30 minutes de country-rock a un peu bouleversé tout le monde. Déjà, pourquoi même pas 30 minutes, alors que Bob nous avait sorti il y a 3 ans le premier double album de l'histoire du rock (Blonde on blonde), et nous habituait à bien remplir ses disques, avec ses titres de 6 minutes ? A posteriori, on sait que Dylan a encore fait un coup de génie, en établissant le country-rock comme un des grands genre des années 70, et de plus, vendable. Pour info, l'album a été #3 aux E-U et #1 au Royaume-Uni ; il a été enregistré à Nashville, la patrie de Johnny Cash, avec en guest, bien sûr ce dernier. Ainsi que divers musiciens talentueux de son band. On y découvre, avec stupeur, une nouvelle voix de Dylan, qu'il ne gardera que pour cet album. Il a dit par la suite que c'était suite à avoir arrêté de fumer. Mais en fait il existe quelques cassettes où il chantait déjà comme ça, bien avant. Toutes les chansons sont écrites et composées par Bob. Par ailleurs, on peut noter que c'est assez drôle qu'en 1969, cette année de libération culturelle américaine, ou tout le monde s'éclate sur du rock diabolique, où les gens vont à Woodstock voir ça en live, que Dylan lui, retourne à de la bonne vieille country... Et ne se montre pas à Woodstock. Alors qu'il devait en être une figure majeure. (Il expliquera plus tard que c'est parce que son fils était malade.)
Passons aux choses sérieuses et revenons justement en 1969 l'espace d'un instant.

Les premiers accords (Girl from the north country, qui existait déjà sur The freewheelin') sont très country, joués sur une Epiphone EJ-200, avec des bruits d'eau derrière... Ok... Puis Dylan commence à chanter. Enfin, quelqu'un. Et là c'est le drame. Personne reconnaît cette voix. Un peu à la crooner. Tout juste out of tune, de façon jolie en fait. C'est une voix que Dylan n'a jamais arborée. Mais elle convient très bien à la direction que prend l'album. Puis une grosse voix s'éveille... Johnny Cash ?! Waw. Ils se passent la parole, alternent quelques accords, Cash jouant en plus quelques arpèges. Probablement la plus belle version de Girl from the north country, a posteriori.

Well, if you go when the snowflakes storm,
When the rivers freeze and summer ends,
Please see for me if she's wearing a coat so warm,
To keep her from the howlin' winds.


Nashville skyline rag est... rag. 3 minutes et 12 secondes d'instru country très inspirée rock assez démente. De l'instru chez Bob Dylan, c'était du jamais vu, et pourtant. Bon, on a l'impression que c'est juste là pour remplir le disque, m'enfin, ça reste fendard. Les musiciens sont très bons (Bob ne fait probablement que l'harmo haha) et s'en donnent à cœur joie.

To be alone with you contient et donne la couleur avec du piano. C'est plus un rock qu'autre chose. Pas grand chose à dire, ça sonne bien, c'est sympa. Peut-être pas très inspiré, pour du Dylan, une fois.

I threw it all away est magnifique. Quelques arpèges de Bob pour commencer. Puis des accords tout doux mêlés à quelques arpèges, et un orgue très discret sur les accords en fond. Bob avec sa voix décrite précédemment, totalement à l'affiche, assez harmonieux, alternant des notes pas très faciles parfois. C'est sympa de le voir chanter aussi bien. 2:23, c'est pas assez, on en veut encore.

Ça tombe bien, il continue comme ça sur Peggy Day. Sauf qu'ici l'instrumentation est carrément rock et beaucoup moins discrète. Ca dure 2:01, c'est vraiment envoyé. (Bob est encore très légèrement faux, c'est rigolo)

Lay lady lay, future valeur sûre du chanteur, très souvent interprétée en live, et aussi dans The Essential. Elle a donné a plus de vingt reprises. Des Byrds (comme d'hab avec Dylan) à Cher, en passant par Ministry (oui oui le groupe indus'). On y découvre une percu sympa, Dylan qui continue sur sa lignée de chant depuis 2 chansons. Une instrumentation assez discrète encore.

One more night redonne de la couleur niveau instrumentation, à la Nashville skyline rag, mais en plus lent. (Guitare folk aux accords, folk aux arpèges qui s'arrache un peu, percu, piano discret.) La voix de Dylan est magnifique dessus. Mon coup de coeur avec I threw it all away et Girl from the north country. Les harmonies y sont vraiment très jolies. 2:23, c'est à nouveau encore trop court, rah ! On a aussi le droit à un break "de folie" à la folk avant le dernier couplet, et un petit final au piano qu'on a pas entendu de la chanson. Vraiment jolie.

But tonight, noOOoo light will shine on meee

Tell me that it isn't true continue dans cette veine. En moins triste, car en 7ème. (B7 A, B7 A, B7 A, E A). Aussi, le piano s'y affiche un peu plus, et on décèle même un son un peu plus électrique sur une des guitares.

Sur Country pie, on découvre un puissant country-rock ! Dès l'intro, Wilson s'arrache au piano et je ne sais qui à la guitare. Ça continuera un peu tout le long de la chanson. Dylan y chante rapidement, puissamment. Toujours dans la même veine qu'avant, mais beaucoup plus vite. Ce qui change un peu tout, et finit par faire un mix entre les chansons précédentes, et le style à la Subterranean homesick blues et It's allright Ma (qu'on qualifie souvent de précurseurs du rap ?). On alterne les solos de piano, de guitare, et les phrases chantées. C'est vraiment trop bon !
Par contre, elle dure 1:38... Mais ça lui va bien.

Dès les premiers accords de Tonight I'll be staying here with you, on sait que cette dernière va conclure l'album. Un piano assez rock, mais discret et plus lent en fond. Le reste, dans la veine de I threw it all away et compagnie. Voix y compris. On a l'impression que le band est triste de finir. Rien de particulier à noter.

Je finis l'album, j'ai un vague sourire, aussi une vague amertume qu'il dure si peu. Je vais me chercher une bud, mon paquet de Lucky, et je vais rentrer les vaches.

Bonus pour ceux qui m'auront lu jusqu'au bout, ou pour les petits tricheurs qui auront descendu sans lire : un pécore ixtrois (souriant !) avec une jolie guitare (la cover de l'album)




Super méga cadeau pour les intéressés (moi quoi) :


Dylan au Johnny Cash Show, qui nous fait I threw it all away et Living the blues en solo, puis qui passe à Girl from the north country en duet avec Cash. Excusez la qualité du son, mais c'est de la TV de 1969 quoi. Bob est vraiment magnifique à cette période (comme toujours mais bon). Là il sort de sa tronche de jeune ange, un peu mal rasé, mais pas trop. (Il a 28 ans là. Quelques années plus tard, il va finir encore moins bien rasé, puis va finir par chopper d'énormes rides de partout, et une voix complètement cassée qu'on lui connaît actuellement. C'est ça, de faire 100 concerts par an chaque année. Même encore actuellement, à 68 ans.)

(Non non, je fais pas d'obsession sur Dylan, point du tout.)

mardi 16 juin 2009

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