vendredi 27 février 2009

Ave Maria



Rossfelder, ou la perfection guitaristique incarnée : jamais une fausse note, jamais une seule note étouffée, tout est parfait. Il utilise un tremolo notable (et magnifique...) sur cette transcription de Ave Maria de Schubert.

mercredi 25 février 2009

Miroir de la débilité humaine

http://www.universfreebox.com/article7299.html

Trouverez-vous mon intervention ? Sera-t-elle censurée ?

La suite au prochain épisode.

mardi 24 février 2009

Flemme

En attendant des photos sympas de mes vacances, voici John Williams (pas le compositeur de musique de films non, le guitariste virtuose australien et ancien élève de Segovia, le plus célèbre avec Julian Bream, et à juste titre...) qui interprète le "Harmonious Blacksmith", qui n'est autre que le gentil nom (dont on ne connaît pas l'éthymologie!) d'une sarabande d'une certaine suite pour clavecin de Handel. Transcrit à la guitare.
Techniquement, ça devient vite complètement injouable.
Sauf pour Williams... Avec deux guitares.

samedi 14 février 2009

JOYEUSE SAINT-VALENTIN LOLILOL!!!

Cemetery with lights
Mother night
Buried universe
At midnight
The slicing of flesh
Ever thinner
Buried universe
Dimmer and dimmer
Amnesia, agenda
Pagan slave
Thrown to illusion
Dead, the brave
Away from the placenta
Jagged roof high
We drop into holes
Bittersweet! Die!
Eternal damnation
Seems so far from me
A shadow of thrones
Unholy
Black coals for a heart?
Life never be
Each passage of time
Each different country
Cemetery with lights
Mother night
Buried universe
At midnight
The slicing of flesh
Ever thinner
Buried universe
Dimmer and dimmer...

Il fait beau

Hier soir j'ai mal fermé mes volets.
Et ce matin, 8h, je me suis reveillé à cause... du soleil.
J'avais oublié que ça existait.
En plus on est samedi.
Alors je me suis dit que j'allais me lever et aller au marché pour acheter du vin, parce que ça faisait une dizaine d'heures que j'avais pas bu.

Je ferme un peu les yeux.

Je me réveille à nouveau. Midi. Le marché ferme à 13h. Je m'habille vite fait et cours. Je pense qu'acheter des Granny Smith ça serait une bonne idée, j'en prends 4. Je vais au chapiteau où y'a le vendeur de vin. Je vois un fromager, et je me dis que depuis belle lurette j'avais vraiment envie de Salers. J'en prends "100g". Évidemment, il y en avait 130. Vu que je pars en vacances avec mes parents lundi, c'est con, mais bon, le Salers se conserve bien, ça ira.
Je pense que j'ai plus de beurre, et après avoir demandé combien de temps se conservait le demi-sel de ce mec, je lui en prends une plaquette de 125g.
Je vois du jus de pomme bio, et je me dis que je devrais essayer, vu tout le bien que m'en ont dit les gens qui l'ont déjà goûté... j'en prends une bouteille.

J'ai plus de thune.
J'ai pas de vin.
J'ai pas bu depuis une quinzaine d'heures.

Il est 13h et il y a encore du soleil. Nous sommes à Rennes, c'est un exploit. Ça me rappelle mon enfance, quand je jouais à Zelda 3 et qu'il faisait beau aussi.

vendredi 13 février 2009

Journée en photos

Hier, avec S. qui revenait de Bordeaux puis de Paris (avant les vacances...), on a eu nos visites d'appartements.
Les grosses agences immobilières c'est sympa, mais quand les agents(es ?) sont du type à oublier où elles se garent, à oublier leurs sacs dans un appartement visité, à oublier de nous faire visiter un des appart', ou même à confondre jeudi et vendredi, on se dit que les petites agences, pourquoi pas.


13.02.2009 - Share on Ovi
Mansardes à 40°, ou comment bousiller la moitié de l'espace d'un appartement


13.02.2009 - Share on Ovi
Barbar, ou le repos, peut-être pas des guerrier, mais au moins des-mecs-qui-supportent-pas-la-moindre-formalité-administrative-chiante.


13.02.2009 - Share on Ovi
Soirée "pureté de l'enfance" organisée par la fausse mais néanmoins géniale liste BdE "Bon Esprit". Inutile de parler d'alcool, c'est pourquoi je vais simplement remercier la personne qui a fait les cookies, ils étaient parfaits.

mardi 10 février 2009

[22:44:36] Thomas dit:
ho tu sais pas comment faire du feu sans briquet ni allumettes cry

[22:44:50] L. | Gnnnn !! / Que faites-vous ? / Je ferme les yeux et j'accélère mon refoulement cérébral dit:
t'as un four ?

[22:44:53] L. | Gnnnn !! / Que faites-vous ? / Je ferme les yeux et j'accélère mon refoulement cérébral dit:
tu l'allumes

[22:44:55] L. | Gnnnn !! / Que faites-vous ? / Je ferme les yeux et j'accélère mon refoulement cérébral dit:
tu attends

[22:44:58] L. | Gnnnn !! / Que faites-vous ? / Je ferme les yeux et j'accélère mon refoulement cérébral dit:
et tu fous un papier contre la résistance

[22:45:07] L. | Gnnnn !! / Que faites-vous ? / Je ferme les yeux et j'accélère mon refoulement cérébral dit:
il va cramer très fort

[22:45:20] Thomas dit:
putain bien joué!!

[22:45:29] L. | Gnnnn !! / Que faites-vous ? / Je ferme les yeux et j'accélère mon refoulement cérébral dit:
ouaip

[22:45:33] L. | Gnnnn !! / Que faites-vous ? / Je ferme les yeux et j'accélère mon refoulement cérébral dit:
c'est ce que je fais quand je need

Proofs from THE BOOK

Montrons que les nombres premiers sont en nombre infini.
Euclide avait déjà donné une preuve sympa il y a fort longtemps.
Voici une preuve folklorique utilisant la théorie des groupes, découverte dans "Proofs from THE BOOK" de Aigner et Ziegler, livre inspiré par une idée de Erdos, qui pensait qu'un livre divin contenait toutes les preuves les plus belles de résultats connus.

Supposons que l'ensemble des nombres premiers \mathbb{P} est de cardinal fini. Notons alors p son plus grand élément.
Considérons 2^p-1 (appelé nombre de Mersenne).
Soit q un nombre premier qui divise 2^p-1. Ainsi, on a 2^p=1 \ mod. \ q.
Comme p est premier, cela signifie que 2 est d'ordre p dans le groupe multiplicatif \frac{\mathbb{Z}}{q\mathbb{Z}}\smallsetminus \lbrace 0 \rbrace du corps \frac{\mathbb{Z}}{q\mathbb{Z}}.

Ce groupe étant de cardinal q-1, le théorème de Lagrange nous donne que p divise q-1. Donc p \leq q-1, ce qui contredit la définition de p.

lundi 9 février 2009

Week-end vodka

Suite aux posts de merde, reprenons le cours normal des choses. Je vais vous raconter mon week-end.
J'ai squatté un week-end "Ker Lann à Cachan" dans le sens où j'ai juste profité gratuitement du bus, et après je me suis tiré chez des potes... à Cachan.

Vendredi soir, petite beuverie très tranquille, glandouillage à jouer de la guitare classique, sommeil, réveil, achat de vodka et de bière...
L'après-midi, je suis allé avec T. et L. (des autres T. et L., étonnant tiens...) à Paris Manga. J'ai fait des photos des cosplayers divers et variés, et j'ai beaucoup marché. J'ai acheté le premier tome de Vinland Saga, et j'ai pu trouver là bas les volumes de Hokuto no Ken (nouvelle édition chez Asuka) qui me manquaient. D'ailleurs, j'ai bien ri en achetant le volume 3 et en remarquant que je l'avais déjà une fois entre les mains. J'ai alors demandé au vendeur de me passer plutôt le 2 que... j'avais aussi. Je lui ai finalement dit que je prenais rien, et là, il m'a vraiment pris pour un con. Je me suis tiré et à la place j'ai acheté un porte-clé Shunsui/Nanao. Au début, ils étaient collés l'un à l'autre, mais heureusement, j'ai réussi à les séparer. J'aime beaucoup Shunsui mais bon... Faut pas toucher à Nanao-chan quoi.
Le soir, avec L. et T., on a mangé des ramen succulents dans un resto jap près de la place de l'Opéra (souvenirs d'une situation quasi identique avec une autre L. et un autre (autre !) T. !)
J'ai pris des ramen miso au beurre et au maïs. Pour 8€, j'avais vraiment le ventre totalement plein.

Le soir, B. (coloc de T. et ancien pote de prépa lui aussi) arrive de Strasbourg. On boit une bouteille de vodka. On rigole de la relation "ambigue" que T. entretient avec L. On commence à lui dire de la merde sur MSN, T. se fâche, part, et dis qu'il va la voir.

B. et moi commençons une deuxième bouteille de vodka, puis on décide de voler le matelas et le PC de T., pour les mettre dans l'autre chambre. Sur ce, on part, et on fait TOUS les bâtiments CROUS du campus, en lisant TOUTES les étiquettes de boîte aux lettres pour trouver où habite L. (prénom pas courant). Dernier bâtiment, on trouve. On monte, on tambourine à la porte, on gueule, on réveille ses voisins, pas de réponse. On lui coupe l'eau (?). B. lance sa bière contre sa fenêtre... On va s'éclipser un peu, puis on revient à l'assaut, et on entend pour la première fois un faible "cassez-vous !". On se casse. On croise T... Il n'était pas chez L.

On rigole un peu, puis on finit à la "boîte" du campus. Après, je me souviens plus trop. Je me suis réveillé à 13h dans un lit. B. était sur le matelas volé de T. T. était sur son lit sans matelas.

Mal au crâne, tout ça. J'ai oublié ma trousse de toilette chez B. J'ai cassé une de mes chaussure, j'ai mal partout, j'ai des bleus et des égratinures un peu partout.
Mais je n'ai ni cassé mes lunettes, ni perdu mon téléphone, et ça c'est chouette.

Je suis un peu triste pour L., elle était gentille.

Il est l'heure du whisky.

samedi 7 février 2009

Erreur de livraison


Découvrez Radiohead!


Je suis fier du titre de ce billet, ça pourrait être un titre de roman trop nouvelle vague et tout.
Intriguant non ? Mwahaha.

Je ressens expressément un besoin violent d'écrire. Je prévois d'écrire ce post depuis une semaine. Je n'ai jamais eu le courage, ni trop l'envie de le faire.
Alors que j'en ai le plus besoin, là maintenant, je ne suis pas chez moi et c'est donc virtuellement impossible.

Je me contenterai de ce début de post ainsi que de bières et de vodka, en attendant demain soir.
______________________

Alerte, alerte. On nous signale un billet de merde en approche.

Erreur de livraison ?
Ma vie ne me correspond pas.

Dit comme ça, ça fait violent, et ça annonce un post introspectif pourri.
C'est vrai.

Introduction subtile : depuis tout petit, je me pose des questions philosophiques pourries. Et je me suis souvent demandé "ce qui m'attendait". J'étais toujours intrigué par ces conneries de "3615 Visagis" ou j'sais plus quoi pour "savoir son destin" et autres débilités. Mais le simple fait de penser à ça, fait penser à un problème philosophique bien plus grand : ai-je le droit de penser ça, est-ce justifié ? Au sens où, est-ce que ça a un sens ?
Les gens qui me connaissent savent que mon esprit, ô combien rationnel, et aussi à la fois, ô combien jem'enbranleetjesuiscommeLuffy pensent le contraire. Le destin n'existe pas.

Pourtant, j'ai envie de savoir ce qui m'attend. Même si je sais que ça n'a pas de sens. Parce qu'en fait, je pense qu'en dehors de considération de destin, quelque chose d'assez précis m'attends tout de même.
Je ne sais rien faire à part des maths. Et j'en ai un peu marre. Je passe mes matinées à rester au lit, à lire, et à écouter ce bon vieux Jean-Sébastien (ouais je me la pète comme Alex dans Orange Mécanique qui parle de Beethoven). Tout ce que je rêve de faire au final.

J'aurais aimé écrire ou dessiner, ou les deux, et ne faire que ça. C'est une idée séduisante. Encore plus, j'aurais aimé être compositeur et musicien. Quand j'entends des virtuoses de luth jouer Bach, tout s'arrête. Je me dis que ma vie, ça devrait être ça. C'est ça que je veux. Mais non. C'est impossible. Je sais pas vraiment pourquoi, mais je sais que c'est impossible. Je n'ai aucun talent particulier, je ne sais globalement rien faire à part des maths; même si je suis un bien piètre mathématicien.

C'est pour ça que je sais que ce qui m'attend, professionnellement, c'est de faire des maths. Je suis très content d'être à l'ENS, je suis très content d'être sur la voie de l'agrégation (peut-on encore en parler ?), de l'enseignement et de la recherche... Mais... Je m'y vois pas spécialement bien.
Pour le reste, je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Je sais à quoi ne pas m'attendre par contre. L'idée de vivre ma vie avec quelqu'un et fonder une famille tout ça, bien qu'assez séduisante (enfin j'en sais rien) je sais depuis belle lurette que ça n'est pas du tout pour moi.

En fait, je conjecture que rien ne va changer, parce que je n'imagine absolument pas que quelque chose puisse différer. Je pense rester éternellement un geek alcoolique. Je suis une suite constante, et si je suis comme ça, c'est que mon premier terme est nul. (Oh ! Quelle belle preuve d'humour mathématico-poétique !) Je me suis souvent demandé pourquoi j'étais si geek, et je pense qu'au final, c'est parce que j'ai jamais rien eu d'autre à faire. Si je geeke, c'est pour pas m'emmerder, pour pas juste rester assis à contempler le vide. (Bien que je le fasse -trop- souvent, sinon je saurais déjà jouer de la guitare). J'aime bien le néant (encore heureux d'ailleurs).

J'avais encore plein de trucs à dire de prévus, mais le temps et l'alcool les ont effacés de ma mémoire (je rappelle que ce post était prévu pour il y a deux semaines).

Pour la première fois de ma vie, je pense commencer à en avoir marre de la "solitude". En fait, je suis trop sauvage. Encore aujourd'hui, j'ai demandé "c'est qui" alors qu'un numéro inconnu m'appellait. C'était un mec de ma promo. J'ai remarqué que je n'ai le numéro que de deux ou trois personnes dans ma classe, et pareil pour MSN. Pourtant, globalement on s'entend bien. C'est juste que je m'en fous.
En fait, je pense que les gens ne sont pas à l'aise avec moi.
À l'inverse, j'ai appris au cours de ma vie à finir par être à l'aise avec n'importe qui. Sauf exceptions. Et sauf exceptions temporelles, où c'est plutôt avec personne. Ou quasi personne.
Les gens donc, je pense, ne sont pas à l'aise avec moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je ne dois pas leur paraître très sympathique. Je les met aussi mal à l'aise, peut-être de par mon côté rageux peut-être. Bref je sais pas trop, mais je le sens.

À force de ne pas aller en cours le matin et à vouloir m'enfuir de l'univers physique en coulant dans la musique de Jean-Sébastien en restant dans l'endroit que mon corps est le plus apte à supporter, ie mon lit, j'ai décidé d'arrêter tout ça.

Peut-être que si je me mets en coloc avec un pote (qui a plus ou moins autant que difficultés que moi au réveil...) ça changera les choses. Ça va aussi me permettre de devenir moins sauvage. Je ne sais pas pourquoi je fais ça d'ailleurs, mais bon. J'agis au hasard de mes décisions soudaines et locales.

Pour en revenir au sujet, si précis et si intéressant (...)... Je me rappelle aussi que souvent, petit, je m'amusais à penser être tel ou tel animal et être super content de passer une vie à dormir, manger et boire. J'étais taré dès mon plus jeune âge ! Mais mieux, je me surprends parfois à penser vivre la vie d'une chaise, d'une table, d'une feuille de papier, d'une note de piano ou d'une corde de guitare, et à sourire bêtement à envisager cette éventualité, qui je pense, me conviendrait mieux qu'une vie d'humain.
I don't belong here
I don't belong here

J'avais encore des choses à écrire mais je ne m'en souviens plus.
Je me souviens de rien.
(Partiellement parce que j'ai encore un litre de vodka sur la tête)
Je me souviens jamais de rien.

Je n'aime pas les jeux vidéo où il n'y a pas de bouton reset. J'ai besoin d'un bouton reset.

Le plus drôle, c'est que j'essaye de prévoir ma vie, alors que de toute façon, je ne sais même pas ce que je veux. À part des choses qui me sont inaccessibles, et que j'ai classées, ou classe tout de suite dans ... je sais pas moi, disons les affaires classées, histoire de faire une référence à X-Files.

Ce qui est bien par contre, c'est qu'il n'y a ni astuce, ni soluce.

Dès lors, les paris sont ouverts. Et j'ai hâte de relire ce post dans une dizaine, vingtaine, d'années pour, dans tous les cas, en rire.

Ce post m'énerve déjà. Il ne reflète absolument pas la totalité de ma pensée, ni même son orientation. Je ne sais pas écrire ce que je ressens.

Overdose de vie d'humain. Sérieusement, arrêtez cette blague, remettez-moi sur ma planète d'origine.

L. needs Bach.
L. doesn't belong here.

jeudi 5 février 2009

Sonate en trio BWV 525

Ce matin je viens d'expériencer quelque chose des plus étranges. En plus d'un mal de tête du à un traître de vin blanc (ça faisait bien longtemps que ce grand ami ne me faisait plus mal au crâne...), c'était la première fois que j'avais autant envie de me réveiller d'une nuit aussi merdique, mais en même temps de continuer ce rêve loufoque.

Plus d'explications plus tard, parce que là, j'ai non pas une manif' qui m'attend (même si je veux moi aussi la suppression de ces décrets ridicules sur les enseignants-chercheurs), mais des visites d'appartements pour me mettre en coloc' avec un pote.
Plus d'explications plus tard sur ça aussi.

(Ou pas, selon ma flemme et mon état mental en rentrant).
Le lecteur assidu aura remarqué le non sens du titre de ce billet, par rapport à la musique de ce billet, et par rapport au contenu de ce dernier aussi. C'est parce que j'avais prévu d'y raconter autre chose. Mais c'était même pas en rapport avec cette sonate de Bach. Enfin si, ça la prenait comme point de départ. Mais ça allait être un billet de merde. Mais comme je trouve le titre cool, je le laisse.