lundi 31 décembre 2007

Hahaha.


J'ai une bonne blague ce soir : bonne année.

On dit que l'alcoolisme sérieux commence quand on se met ivre seul...

samedi 29 décembre 2007

Post de fin d'année

Les fêtes. Phénomène de société (par là je n'entends en aucun cas phénomène de mode, mais bel et bien phénomène de société au sens, phénomène qui a traversé les peuples et les âges hein) tout à fait étrange, encore plus dans le contexte actuel de notre société.
Je pourrais écrire quelques lignes pour dénoncer cet esprit faussé où tout le monde se sent obligé de bêtement boire sous prétèxte d'avoir une bonne raison (alors qu'il n'y a besoin d'absolument aucune raison pour boire...) et de se défoncer la gueule en voiture.
Cette banalité de la fête finit par faire oublier que Noël est aussi symbolique, et que ces symboles débordent d'énergie et de sens... (et je suis ce sens, et je suis cette énergie, dirait Sir William Gull...)
Mais je vais remballer mon côté rabat-joie et avouer que j'ai été agréablement surpris...

KER !!! Merci L. =D. Merci aussi pour le Diorama Itchy & Scratchy et le chien et le chat sur leur tapis, la méga classe T. XD. (Diorama qu'on voit très mal grâce à mes talents de photographe).
A part ça, j'ai aussi reçu un porterfeuille, le mien tombait en lambeaux, ça servira. Et un nouveau kit de parfum et autres trucs Hugo Boss, qui décoreront bien comme le précédent XD.
(J'aime bien Hugo Boss, ils faisaient les uniformes SS)
Bon, trève de blagues de mauvais goûts.

Vous avez pu remarquer que je n'ai rien posté depuis une éternité.
Ce blog était à l'origine prévu pour faire un post chaque jour sur ma journée, j'ai vite remarqué (me suis rappelé ?) qu'elles étaient totalement vides et que je ne pouvais rien en dire. Donc voilà, Noël est arrivé. Prochain post l'année prochaine même jour ?

Sinon, en ce moment je regarde énormément de Simpsons, j'écoute Alien Sex Fiend, Clan of Xymox, Wolfsheim, toujours Di6 et ses amis, je m'amuse bêtement à faire deviner Douglas Pearce ou Boyd Rice à www.akinator.com.
Je lis du Alan Moore (From Hell *bave*), du Darkness, du Sandman, des crossovers Marvel...
Aussi du Pratchett, et je finis Kafka sur le Rivage que m'avait offert L. et que la chiante seconde année de prépa m'a empêché de poursuivre jusqu'à récemment...

Livre excellent d'ailleurs. Je n'avais jamais vu une narration aussi descriptive, du moins les passages avec Kafka. Ce livre est très versatile, la narration, la police, tout change avec les changements de scène. Je me suis toujours dit que le problème des livres, c'est la trop grande uniformité de la forme, ces changements de typographie et d'énonciation avec les changement de scènes permettent aux émotions et aux idées de bien mieux ressortir. Très ingénieux. Je disais donc, les passages avec Kafka Temura sont extrêmement détaillés, le personnage va jusqu'à nous spécifier chaque partie de son corps qu'il frotte quand il est sous la douche. Ce qui colle avec ce personnage machinal et extrêmement penseur.
A l'opposé, les passages avec Nakata sont bien plus rêveurs et volatiles. Ce vieil homme amnésique et "un peu idiot" (sic) parle aux chats, ses passages sont bien plus rêveurs et tout à fait intéréssants car mystérieux, d'autant plus qu'on se doute du lien entre ce personnage et l'incident d'hypnose collective arrivé à des enfants pendant la seconde guerre mondiale, évènement relaté dans des passages narratifs du type "rapports militaires secrets".
Bref, je vais m'arrêter là, je ne me sens pas capable de faire une description méritante.

A part ça, je vais devoir commencer à travailler si je veux pas loser aux concours...
Aussi, Je veux un couteau Emerson, mais j'ai pas 450€ à dépenser dedans. Vivement que j'aie un boulot.

Aussi, Nouvel An arrive, ça par contre c'est une fête super débile. Je serai fier de rester sur mon PC. (En même temps si dans la vie j'étais pas fier de rester sur mon PC, je serais pas fier de grand chose...)

Je crois que j'ai plus rien à dire. Mais je sais que quand je vais cliquer sur publier, plein de choses me reviendront, donc à un prochain post...

From Hell, LB.

mercredi 28 novembre 2007

Annonce publique à l'intention de Dieu

Je sais très bien que le jet moyen d'un dé n'est pas de 1.

Manifestement, il y'a une mésentente entre nous.
Puisque tu as décidé de faire de ma vie une spirale infernale et éternelle de lositude, et qu'apparement ta décision est irrévocable dans le temps, j'ai décidé de l'accepter et de te combattre.

Préparez-vous au Crépuscule des Idoles.

mercredi 31 octobre 2007

Si Boyd Rice ne l'avait pas écrit, ça aurait été de moi

I'm not a tolerant person
In fact I get more intolerant by the day
I just find it more and more difficult to tolerate assholes
As my tolerance decreases, their numbers seem to increase
Every day there's more and more of them
And every day I have less and less patience
I'm not a mere bigot
But I certainly don't cut any slack to anyone on the merit of their status as an oppressed minority
Your people were enslaved? Tough luck
The white man stole your land? Too fuckin' bad
Your fair sex is plagued by date rape? Grin and bear it
These days everyone has a sob story, and frankly, I don't care
It's no excuse for being an asshole
We live in the age of the excuse
We live in the age of the asshole
They're everywhere
They come in all shapes, all sizes, all colors
There are black assholes, white assholes, women assholes, men assholes, queer assholes, straight assholes, smart assholes, stupid assholes, suburban assholes, inner-city assholes, homeless assholes, upwardly-mobile assholes, lazy assholes, incompetent assholes, sloppy assholes, anal assholes
And so it goes, ad nauseum
Why should I tolerate any of them?
Why should I tolerate anything I don't care for, for any length of time?
Why should I pretend it's okay?
I don't like assholes
Don't like talking to them; don't like talking about them
Don't like knowing them; don't like knowing about them, or their thoughts, or their deeds
Assholes are like bad ideas
You let even a single one into your life, it can begin to ruin things
It can destroy what's good, and foster much that's bad
Why tolerate that?
Tolerance was a virtue once; no more
There aren't enough hours in the day to tolerate all the assholes
To tolerate all the indignities hurled your way and still be able to live a decent life
Perhaps Goethe said it best: that which disturbs your soul, you must not suffer
Remember that when it seems like assholes are hard at work to disturb your soul 24 hours a day
Take a tip from Mr. Intolerance: don't permit them to

dimanche 28 octobre 2007

samedi 13 octobre 2007

Control



J'avais prévu de poster sur Control mais j'y arrive pas. Je me suis toujours pas remis de ce film.
J'ai vu Ian Curtis se suicider ! (L'acteur, Sam Riley, était vraiment ressemblant. C'était assez hallucinant.)
Ecouter Joy Division me fait si bizarre...
J'ai vraiment l'impression d'être proche de cette musique, de vivre avec elle.
J'ai vraiment l'impression d'être proche de Curtis.

C'est pourtant contradictoire, pour plusieurs raisons, vu que JD est quand même un groupe qui a laissé peu de trace visuelle, peu de concerts, dont peu de visibles, et parmis ceux-ci, peu de qualité visuelle qui nous permettrait d'y distinguer quelque chose. Ils ont aussi toujours été discrets, le peu d'infos qu'on peut avoir sur eux sont dans le livre de Deborah (et à fortiori dans Control) et ils sont largement plus connus maintenant, à posteriori, qu'à l'époque.
Et Curtis est mort.
C'est sûrement pour ça en fait.

Mais j'ai l'impression d'être plus proche de cette musique que de n'importe quelle autre, comme si j'avais vécu dans cette époque, comme si je les avais connu. Impression réelle ou simple volonté ?

Bref, peut-être un post sur le film une autre fois. Pour l'instant, j'en suis encore tout retourné. En fait je crois que c'est parce que je me suis vu me suicider moi-même, tellement je me suis trouvé proche de Curtis dans ce film, qui a merveilleusement bien mis en forme son état de machine froide à produire de la musique, une voix si froide, un homme plus ou moins vide de toute émotion sauf une, sauf de passion, sauf en des instants où toutes se bousculent, où il perd le contrôle.

Bref.
Love will tear us apart. Again.

vendredi 5 octobre 2007

Une seule chose importe

Apprendre à être perdant.

J'ai découvert hier que je conaissais pas bien Nietzsche. J'ai découvert ce matin que j'étais définitivement nul en physique.
Histoire de partir sur de bonnes bases pour mon projet d'intégrer l'ENS et faire prof de physique.

Mon incompétence totale et étendue à tous les domaines de ma vie m'insupporte de plus en plus, ça en devient invivable. J'en ai des envies de meurtres. Je frappe mes murs, mes meubles, je déchire ce qui tombe sous ma main, dans des accès de violence et d'impulsivité très rapides. Mais ça ne me soulage tout de même pas.
Je rate chaque chose que j'entreprends, et à chaque chose entreprise ratée, une nouvelle s'offre à moi, pour que je la rate encore plus. Le pire, c'est que la plupart du temps, j'ai même pas le choix de les entreprendre ou pas. J'ai déjà décidé de ne plus rien entreprendre de ma propre volonté. Le problème, c'est que les DS, je suis plus ou moins obligé de les faire. Mais je me demande vraiment si ça vaut la peine d'aller en DS demain. Perdre 4h de week-end pour un résultat de toutes façons absolument minable, mouais. Est-ce qu'un 0 mais avec 4h d'économisés c'est mieux ? J'y réfléchis.

Souci actuel : vu que j'ai jamais travaillé, j'aurai même pas le RMI plus tard. Misère. Je dois trouver un exemplaire de The Idiot d'Iggy Pop.

mardi 2 octobre 2007

Pense-bête

A l'avenir :
-Bannir toute prévision positive.
-Bannir tout espoir.

Questions du soir :
-Le seul match de foot du tournoi inter-classes que j'ai gagné en plus d'un an, c'est celui où j'ai pas joué. Peut-on en tirer une conclusion ?
-Si je m'imagine parfois tuer au couteau des mecs dont la gueule et l'attitude me reviennent pas du tout, sans avoir un seul remord ni éprouver aucune culpabilité, est-ce que ça fait de moi un sociopathe ?

samedi 22 septembre 2007

Merci

Lyn =)
J'ai hâte de lire

Dont la couverture (les couvertures en fait) me font baver *.*
Merci aussi pour ce(s) mot(s) x_x.

Merci à T.

C'est la classe ultime. J'avais aussi besoin d'une tasse, ça tombe bien.

De retour à la maison (enfin non, ma maison c'est là bas, mais je veux dire, de retour ici), je me retrouve donc avec ceci. Je découvre aussi mon Spyderco Byrd BY07 Crossbill, qui m'a bien servi à ouvrir le courrier d'un simple coup de main en douceur dans une coupe parfaite.

Comment voulez-vous que je pense à travailler dans ces conditions ? Ceci dit, ce matin j'ai beaucoup bien chié mon DS de maths, mais j'ai tout fait en physique. Un peu l'opposé de la dernière fois, histoire qu'en se combinant, mes résultats s'équilibrent dans la médiocrité... Dans la moyenne je veux dire, pardon.
Je pense donc pouvoir être moyennement content (Non, je ne sous-entends pas que je peux moyennement glander ...)

9 posts. Je crois bien que je bats mon record...

3W powered.

jeudi 20 septembre 2007

A méditer

"J'ai tous les défauts des autres et cependant, tout ce qu'ils font me paraît inconcevable."

mardi 18 septembre 2007

lundi 17 septembre 2007

Lucky (day)

-Lucky car 8ème sur 37 au premier DS de maths alors que je trouvais l'avoir raté.
-Lucky pour avoir eu un exo ultra bidon en colle de SI.
-Lucky pour avoir reçu du chocolat de ma filleule de sup.
-Lucky pour avoir reçu Blood Oath et une tasse des Ardennes de T.
-Lucky pour avoir un colis de L. qui m'attend à la maison et me laisse dans le plus délicieux questionnement sur son contenu et dans la plus délicieuse impatience.
-Lucky comme la chanson de Radiohead..
-Lucky comme Lucky Strike.

dimanche 16 septembre 2007

Chnaffon !

Petit résumé de ma journée d'hier :

-4h de DS (physique suivi de maths) de 8h à 12h... Un sujet de physique qui ne ressemble à rien, qui n'a aucun sens, et qui n'est que de la SI. Mais assez faisaible.
Un sujet de maths qui est faisaible les dix premières minutes, puis 1H50 à regarder bêtement sa copie. Fin de l'épreuve. Découverte du fait que le sujet était d'ENS, ceci explique cela.

-Partance à 16h30 de Strasbourg pour Mutzig avec deux amis en Super Cinq qui ne démarre plus. Tentative de poussage de voiture infructueux. Eternelle Loi de Murphy.
Tentative de poussage de voiture en deuxième, moi au volant. Réussite, après quelques dizaines de minutes de galère au total.

-Arrivée à Mutzig. On remarque que la voiture ne démarre plus de nouveau et on sait qu'on devra la pousser à 1h du matin dans le froid et la nuit, sur une route pleine d'autres voitures en partance.... On tente d'oublier. Attente dans un entourage de beaucoup de P barre et de quelques P. (Private joke, cherchez pas). Je me demande si cette vieille de plus de 40 ans avec des New Rock au pied et d'énormes bagues a frappé ses deux enfants avec ces dernières pour les forcer à venir au concert...

-Entrée dans la salle, attente, arrivée du Naheulband. PoC a bien l'air bourré, comme d'hab (même quand il l'est pas ...). Effet bizarre de les voir IRL, super sympa. Knarf sort une dizaine de bière de son costume... Ils commencent par A l'Aventure Compagnons, enchaînent sur d'autres chansons et d'autres pubs, finissent sur Mon Ancêtre Gurdil. L'ambiance était pas mal sympa, surtout pendant la marche barbare. Le public était bien pris dans le rôle, entre les "ta gueule femme", "chausette", et "Krom !" scandés quand Tony vagabondait sur la scène. Les jeux de mots bidons de PoC et compagnie et leurs réactions...
Le Naheulband s'en va en finissant comme d'habitude une dernière chanson irlandaise que je ne connaissais pas. Inoubliable.

-Arrivée de Eneri Blaka, un groupe éléctro super motivés, bien au contact du public (bassiste qui s'avance jusque dans la foule et qui laisse tous les idiots toucher sa basse, chanteur qui réussit son slam, de bons hurlages, du bon sax, de la bonne trompette, une bonne prog, un son bien réglé... Bref c'était du tout bon).

-Arrivée des Fatals Picards. Je ne connaissais que très peur leur paroles et donc j'ai moins été dans le mouvement. Le son était clairement moins bien réglé pour eux, ce qui est manifestement bizarre. (Au début, on entendait carrément pas la guitare, et carrément trop la basse). Ils font 5 dernières chansons. Apogée du mouvement dans la foule, même si ça restait rien de bien violent. Amortissement des poussages de gamins blondinets éfféminés de l'arrière pour essayer de ne pas exploser cette jolie jeune fille devant moi contre les grilles (même si, à posteriori, j'aurais peut-être bien du me laisser aller XD).

-Fin des Fatals Picards. Session boisson. Défilé de jolies filles en lingerie, apparement pour de la pub. pour une boutique, vu qu'une femme, pas très jolie, et plutôt très vieille, n'arrêtait pas de gueuler le nom de, apparement sa, boutique.

-Cherchage de bouffe. A. réussit à prendre une merguez sans même donner le ticket, ce qui me donnera droit à une crêpe au sucre avec le ticket économisé. Bien sûr, en s'incrustant dans la queue en allant voir B. qui était déjà devant. A. décourage donc le saxophoniste de Enneri Blaka qui était tout au bout et devait déséspérer pour sa crèpe... Saxo qui me dit à mes souhaits quand j'éternue comme un con, car en t-shirt assis sur un banc trampé à minuit et quelques.

-Fin de la session bouffe, retour à la voiture. Poussage, démarrage en deuxième impec. Partance. Callage sur l'entrée de l'autoroute, impossible de redémarrer. Brèves tentatives de poussage, sans triangle de signalisation, vétu de noir, sans gilets réfléchissants, sans aucune lumière. Notre durée de vie touche à sa fin. Une âme charitable se gare derrière nous, met ses warning et tente de nous aider. Rien à faire. On pousse la voiture sur le bas-côté. B. appelle son père, qui arrive une vingtaine de minutes plus tard avec un câble. Je me prends un panneau routier en pleine tronche en marchant, j'en garde une jolie coupure sur le front, qui renforce mon expression d'abruti. On tracte la voiture en ville et on la gare en la poussant, rentrage à l'internat. Merci au père à B.
Courbatures (putain de blondinet aux coudes pointus qui pogotte sur des ballades, jeunesse débile). Lecture de quelques pages des Idées Noires. Dormage.

Merci à L. et T. pour leurs sms, et leurs lettres que je n'ai pas encore pu voir.
Merci à B. et A. pour cette soirée.

Voir le Naheulband pour son anniversaire ça claque.

vendredi 14 septembre 2007

Losing

Rien de spécial à dire.

Ce matin, j'ai eu mon premier contact physique avec une personne de sexe féminin : elle m'a essuyé du chocolat que j'avais sur la joue après 5 minutes de grand déséspoir à constater que je n'étais pas capable de trouver moi même où il était. Ah oui, au fait, je vais bientôt avoir 19 ans.
Demain, 4h de DS. Je vais peut-être aller réviser histoire de pas minorer. C'est dingue, peu importe où je me place au tableau en colle, j'ai toujours l'exo qui ressemble à rien.
Demain, concert du Naheulband.
Demain, je suis né (ou mort, faut voir).
J'en ai tellement rien à branler en fait =)

Twilight Twilight Nihil Nihil.

jeudi 13 septembre 2007

Nihil

J'aurais pu poster sur ma rentrée, et tout le bordel. Mais je l'ai pas fait. Ce blog commence déjà à mourrir, comme ses vains prédécésseurs.

Histoire de poster, je dirai simplement que

Mon mérite n'est pas d'être totalement inefficace mais de m'être voulu tel.

jeudi 30 août 2007

Couteaux et Argent

Je suis parti à la Caisse d'Epargne cet après-midi pour cloturer un compte que ma grand-mère maternelle avait ouvert à ma naissance et dont je n'avais même pas conaissance.
Le compte étant ouvert dans une agence à 1h de route d'ici, ma grand-mère a téléphoné et via menaces, m'a assuré que je pouvais le cloturer dans ma ville.

Je pars donc avec aussi dans l'intention de m'acheter un Victorinox.
Arrivé à la banque, le guichetier me confirme qu'il n'a même pas la possibilité informatique de cloturer.
Après quelques râleries, je propose donc de retirer tout sauf le minimum qu'il faut laisser, id est 1,50€. Il me demande ma carte d'identité. Et le voilà qu'il me dit qu'il ne peut pas retirer, car ma date de naissance et mon adresse ne correspondent pas avec le compte. Ce qui s'explique d'une part, par le fait que j'ai changé de domicile, puis d'autre part, que ma grand-mère ne doit pas savoir quand je suis né.

Je pars donc, un peu rageux, à l'armurerie. (Deux choses qui se mélangent bien ?)
Armurerie complètement vétuste qui sent le tabac froid et ne propose que des vieilleries, mis à part un seul bon modèle de chez Victorinox : le Military (aussi appellé Trekker il me semble).
Il s'avère que c'est le même modèle que T. possède. Désormais nous sommes clones jusqu'aux couteaux.
Plus jamais maintenant je me retrouverai dans une situation où je ne peux décapsuler ma bière sans devoir me tapper un coin sur un meuble Napoléon III, ou une situation où je ne peux dénuder mes fils, ou scier une quelconque chose ou trancher quelqu... quelquechose.

Sous fond de Guy Sajer


Drift in dreams of other lives, and greater times

8 jours mémorables en plusieurs points :

-Crever à transporter une valise énorme et mal foutue d'un appartement jusqu'à la gare de Forbach, et crever encore plus en se disant que l'on va faire 1200 km au total.
-Baver de confort dans un ICE (TGV Bosch) première classe (alors que j'ai commandé et payé deuxième classe, avec une réduction due à un probable bug, vive la SNCF).
-Crever à transporter la valise de Gare de l'Est à Montparnasse.
-Se faire baiser un ticket de métro à cause de sa valise.
-S'ennuyer dans le TGV.
-Attendre L. et T. sous la pluie.

-Voir L. et T. (L. Naryen, pas L. moi).
-Chanter du Death in June avec un casque de la guerre de Corée, des lunettes de soleil, torse nu en buvant du Gewürztraminer et en fumant.
-Jouer avec des couteaux et des grenades.
-Chanter Joy Division en français.
-Aller en voiture en Espagne acheter des clopes et de la picole. Dire de la merde à la caissière dans un supermarché en France, et acheter des pastilles Vichy pour de mauvaises raisons.
-Faire des soirées assez sirroseuses et plutôt cancérigènes.
-Jouer à King of Fighters avec L. et T.
-Perdre une infinité de fois de suite contre L. à Mario Kart
-Se pendre, perdre pardon, dans les câbles XLR, micros, câbles USB, prises d'alimentation, console de mixage, PC, appareil photo.
-Manger des pipas.
-Voir L. manger des pipas (les pauvres...).
-Préparer une pâte à crèpe avec bière, remarquer son incompétence à faire les crêpes et laisser L. les faire en devenant ménéstrel avec T. pour la divertir dans sa tâche.
-Avoir du moins beau temps au Sud-Ouest que dans mon Nord-Est natal.
-Aller à la plage le seul jour de beau temps avec L. (qui conduit) et T.
-Voir L. et T. jouer et chanter dans un bar (bizarrement, ne pas les entendre).
-Entendre dans la maison de L., T. jouer et L. chanter, et jouer du piano aussi (*smiley bave*).
-Se graver des runes avec une lame dentée de Victorinox sur l'omoplate à défaut de se faire tatouer... L'alcool aide (à la fois à supporter la douleur et à aseptiser la plaie).
-Toucher une résistance d'un four réglé à 220°C.
-Et quelque activité saine : manger des Pringles et des Kinder Surprise. Y trouver Atmo, et aussi une sorcière, un peu plus verte que L. tout de même.

-Remettre ici les premiers tirets dans l'ordre inverse, en changeant quelques trucs pour que ce soit cohérent.

Il ne me reste plus qu'à revoir 825 pages de maths et lire deux livres. (Oui, j'ai quand même réussi à lire Horace, environ 80 pages, pendant ces 8 jours, train inclus.). J'ai jusqu'à dimanche.




























Une boîte de Pringles claquée contre ma tête et celle de T. dans le style Dobby est méchant, puis violemment jettée par L. à travers la chambre /
Genesis, notre composition improvisée écrite par défaut de matériel, sur un mouchoir, avec un effacteur / Mes billets de train retour, faute d'avoir perdu les allers / Atmo.

With your hair of flaming roses, your kiss Medusa's Touch. Turn me to a pillar of salt, to die now would be perfection. Then my loneliness closes in, so I drink a german wine, and drift in dreams of other lives and greater times...