mercredi 31 octobre 2007

Si Boyd Rice ne l'avait pas écrit, ça aurait été de moi

I'm not a tolerant person
In fact I get more intolerant by the day
I just find it more and more difficult to tolerate assholes
As my tolerance decreases, their numbers seem to increase
Every day there's more and more of them
And every day I have less and less patience
I'm not a mere bigot
But I certainly don't cut any slack to anyone on the merit of their status as an oppressed minority
Your people were enslaved? Tough luck
The white man stole your land? Too fuckin' bad
Your fair sex is plagued by date rape? Grin and bear it
These days everyone has a sob story, and frankly, I don't care
It's no excuse for being an asshole
We live in the age of the excuse
We live in the age of the asshole
They're everywhere
They come in all shapes, all sizes, all colors
There are black assholes, white assholes, women assholes, men assholes, queer assholes, straight assholes, smart assholes, stupid assholes, suburban assholes, inner-city assholes, homeless assholes, upwardly-mobile assholes, lazy assholes, incompetent assholes, sloppy assholes, anal assholes
And so it goes, ad nauseum
Why should I tolerate any of them?
Why should I tolerate anything I don't care for, for any length of time?
Why should I pretend it's okay?
I don't like assholes
Don't like talking to them; don't like talking about them
Don't like knowing them; don't like knowing about them, or their thoughts, or their deeds
Assholes are like bad ideas
You let even a single one into your life, it can begin to ruin things
It can destroy what's good, and foster much that's bad
Why tolerate that?
Tolerance was a virtue once; no more
There aren't enough hours in the day to tolerate all the assholes
To tolerate all the indignities hurled your way and still be able to live a decent life
Perhaps Goethe said it best: that which disturbs your soul, you must not suffer
Remember that when it seems like assholes are hard at work to disturb your soul 24 hours a day
Take a tip from Mr. Intolerance: don't permit them to

dimanche 28 octobre 2007

samedi 13 octobre 2007

Control



J'avais prévu de poster sur Control mais j'y arrive pas. Je me suis toujours pas remis de ce film.
J'ai vu Ian Curtis se suicider ! (L'acteur, Sam Riley, était vraiment ressemblant. C'était assez hallucinant.)
Ecouter Joy Division me fait si bizarre...
J'ai vraiment l'impression d'être proche de cette musique, de vivre avec elle.
J'ai vraiment l'impression d'être proche de Curtis.

C'est pourtant contradictoire, pour plusieurs raisons, vu que JD est quand même un groupe qui a laissé peu de trace visuelle, peu de concerts, dont peu de visibles, et parmis ceux-ci, peu de qualité visuelle qui nous permettrait d'y distinguer quelque chose. Ils ont aussi toujours été discrets, le peu d'infos qu'on peut avoir sur eux sont dans le livre de Deborah (et à fortiori dans Control) et ils sont largement plus connus maintenant, à posteriori, qu'à l'époque.
Et Curtis est mort.
C'est sûrement pour ça en fait.

Mais j'ai l'impression d'être plus proche de cette musique que de n'importe quelle autre, comme si j'avais vécu dans cette époque, comme si je les avais connu. Impression réelle ou simple volonté ?

Bref, peut-être un post sur le film une autre fois. Pour l'instant, j'en suis encore tout retourné. En fait je crois que c'est parce que je me suis vu me suicider moi-même, tellement je me suis trouvé proche de Curtis dans ce film, qui a merveilleusement bien mis en forme son état de machine froide à produire de la musique, une voix si froide, un homme plus ou moins vide de toute émotion sauf une, sauf de passion, sauf en des instants où toutes se bousculent, où il perd le contrôle.

Bref.
Love will tear us apart. Again.

vendredi 5 octobre 2007

Une seule chose importe

Apprendre à être perdant.

J'ai découvert hier que je conaissais pas bien Nietzsche. J'ai découvert ce matin que j'étais définitivement nul en physique.
Histoire de partir sur de bonnes bases pour mon projet d'intégrer l'ENS et faire prof de physique.

Mon incompétence totale et étendue à tous les domaines de ma vie m'insupporte de plus en plus, ça en devient invivable. J'en ai des envies de meurtres. Je frappe mes murs, mes meubles, je déchire ce qui tombe sous ma main, dans des accès de violence et d'impulsivité très rapides. Mais ça ne me soulage tout de même pas.
Je rate chaque chose que j'entreprends, et à chaque chose entreprise ratée, une nouvelle s'offre à moi, pour que je la rate encore plus. Le pire, c'est que la plupart du temps, j'ai même pas le choix de les entreprendre ou pas. J'ai déjà décidé de ne plus rien entreprendre de ma propre volonté. Le problème, c'est que les DS, je suis plus ou moins obligé de les faire. Mais je me demande vraiment si ça vaut la peine d'aller en DS demain. Perdre 4h de week-end pour un résultat de toutes façons absolument minable, mouais. Est-ce qu'un 0 mais avec 4h d'économisés c'est mieux ? J'y réfléchis.

Souci actuel : vu que j'ai jamais travaillé, j'aurai même pas le RMI plus tard. Misère. Je dois trouver un exemplaire de The Idiot d'Iggy Pop.

mardi 2 octobre 2007

Pense-bête

A l'avenir :
-Bannir toute prévision positive.
-Bannir tout espoir.

Questions du soir :
-Le seul match de foot du tournoi inter-classes que j'ai gagné en plus d'un an, c'est celui où j'ai pas joué. Peut-on en tirer une conclusion ?
-Si je m'imagine parfois tuer au couteau des mecs dont la gueule et l'attitude me reviennent pas du tout, sans avoir un seul remord ni éprouver aucune culpabilité, est-ce que ça fait de moi un sociopathe ?